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Oh my Godet au Bout du Monde

 

Quesako ?

Depuis quelques années, le gobelet réutilisable est devenu courant sur les manifestations et a permis d’améliorer la propreté des sites.
Cependant, chaque année, des milliers de gobelets ne sont pas retournés aux festivals, gardés en souvenir par les festivaliers : le festival du Bout du Monde évalue ce chiffre à environ 25 000 gobelets par an.
En 2013, le festival du Bout du Monde, décide de faire évoluer son dispositif de gobelets consignés dans le but d’améliorer le taux de retour : l’idée du festival a été de dissocier le gobelet dans lequel on boit de l’objet « collector ».
L’intention est de redonner le sens de l’utilité première du gobelet consigné, à savoir limiter les déchets et favoriser le réemploi et non pas de gagner de l’argent sur un objet collector.
De cette façon, le Bout du Monde a pu concilier réduction des déchets et attentes des festivaliers/propreté du site.

Oh my Godet au Bout du Monde

Le Festival du Bout du Monde a mis en place deux stocks de gobelets :
– Un stock de gobelets vierges disponibles dans les bars contre une caution d’1 ticket boisson
– Un stock de 9 000 gobelets collector, sérigraphiés à l’édition 2013 du festival et, vendus au prix de 2 tickets boisson au point info du festival. Pour chaque gobelet vendu, la moitié de la somme collectée a été reversée à une association œuvrant pour la réduction des déchets.
L’ensemble de l’équipe organisatrice du festival a été informée de ce nouveau dispositif et l’équipe gérant les gobelets ainsi que les barmen ont été sensibilisés afin de pouvoir expliquer la démarche et répondre aux interrogations des publics.
Au final, environ 6 000 gobelets collector ont été vendus et 7200€ versés à l’association de protection de l’environnement.
Le nombre de gobelets déconsignés par les festivaliers a été amélioré de presque 25% par rapport à l’année précédente.

Mettre en place cette action dans mon festival

Pour l’utilisation de gobelets vierges en circulation dans les bars et buvettes, il est possible de les emprunter ou de les louer à proximité de chez vous (cf. cartographie en Bretagne).
Le nombre de gobelets sérigraphiés à vendre doit être soigneusement calculé en fonction des années précédentes. Attention à ne pas en prévoir trop afin de garantir « l’effet collector ».
Le prix de vente doit inciter les festivaliers à se demander «En ai-je vraiment besoin ?», l’écart doit être significatif entre la consigne et le prix de cet objet merchandising : il peut représenter le double ou plus de la caution demandée pour les gobelets vierges.
Prévoir un temps de sensibilisation avec les équipes, en particulier les équipes d’accueil, bar et merchandising qui seront au contact des publics.
Communiquer en amont via le site internet, les réseaux sociaux, un communiqué de presse… afin d’expliquer votre démarche et vos intentions et préparer les festivaliers à ce changement de pratique.
Reverser la différence de prix et le bénéfice de cette opération à une association / ONG permet de renforcer la cohérence de l’action et du message et de démontrer qu’elle est désintéressée pour le festival.

Combien ça coûte ?

Rien. L’opération est blanche : le bénéfice tiré de la vente des gobelets marqués peut être entièrement versé à une association ; une partie peut servir à financer la gestion et le lavage des gobelets vierges.

Les points de vigilance

Ne pas oublier les fondamentaux : réexpliquer le principe de réemploi du gobelet réutilisable, multiplier et rendre visibles les points de retour… cf. ficelles améliorer le taux de retour des gobelets
– Bien informer les équipes : ce sont parfois les premiers à réclamer leur gobelet souvenir !
– Communiquer et expliquer votre démarche auprès des publics.

Contact (pour en savoir plus)

Guillaume Rocaboy – Festival du Bout du Monde
guillaume@quai-ouest.net

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1 commentaire pour “Oh my Godet au Bout du Monde”

  1. Retour de ping : Le Collectif des festivals » Quel est le meilleur choix entre gobelets réutilisables et jetables?

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